Lorsque la mort d’un animal survient difficile de trouver les mots justes pour apaiser la tristesse de notre enfant Être à l’écoute de ses questions et répondre sincèrement, sans trop de détours l’aideront à passer ce moment difficile.

Personne ne peut se déclarer neutre par rapport à ce sujet si particulier.Apprendre à l’enfant le cycle de la vie fait partie de nos missions de parents ! Et les occasions ne manquent pas :
parler d’une fleur qui se fane, d’une fourmi que l’on écrase par mégarde ou de la mort du poisson rouge … Lorsqu’un enfant pose des questions, il faut lui accorder une écoute totale. Le laisser exprimer ce qui ressemble à une douleur ou une interrogation. Bon nombre de psychoIogues s’accordent à dire que lorsqu’un enfant aborde le sujet c’est qu’il va bien, qu’il est en âge d’ entendre une réponse à sa question.

Pourquoi il est mort ?
La mort peut être vécue comme une injustice aux yeux de l’enfant. La réponse la plus éclairante, celle qui fournit un fondement compréhensible pour poser d’autres questions, repose sur les raisons biologiques : « Il est mort parce qu’il était très malade … parce qu’il était très vieux … » Ce niveau de réponse est souvent apaisant pour l’enfant. La psychanalyste Françoise Dolto a utilisé une formule positive (qui parle de la vie) que vous pouvez. reprendre: « Il a cessé de vivre. »
Qu’est-ce qu’il va devenir
En fonction de la croyance des parents, et de l’enseignement qu’ils souhaitent donner à leurs enfants, la réponse différera. Pour ceux qui désirent ne pas se prononcer, votre enfant sera peut-être rassuré de savoir que pour les croyants, l’esprit ou l’âme (ou tout autre mot que vous jugerez pertinent et en accord avec vos idées) est toujours vivant. Tout comme lui expliquer que pour les non-croyants, la vie se termine ici. Dans les deux cas, s’il le souhaite, son poisson rouge restera présent dans son cœur et ses pensées, et ce sera une jolie façon de continuer à le faire vivre. Pour le décès d’une personne, il pourra continuer à penser à elle, en conservant, par exemple, un objet ou en accomplissant un projet initié par le défunt.
Maman, toi aussi tu vas mourir ?
On le voit très souvent, la spontanéité des enfants ne nous épargne aucune question! Mais ne vous y trompez pas, cette question est naturelle et saine. Elle est même très logique pour un enfant. Elle signifie surtout que celui-ci a bien compris le cycle de la vie. « Bien sûr que je vais mourir mais ce moment n’est pas encore venu parce que, aujourd’hui, je vais très bien, je suis en pleine forme. C’est dans très longtemps lorsque mon corps sera très vieux. ) Bien aborder avec un enfant la question de la mort, c’est lui faire parcourir un chemin personnel important et lui donner des repères qui l’aideront lorsqu’un décès touchera un proche. C est une façon de progresser soi-même sur un sujet sur lequel notre condition d’être humain nous amène parfois à nous poser plus de questions qu’à trouver de réponse.
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